Nos conseils de Noël : Beaux livres

Nos conseils de Noël: Beaux livres

Un livre on aime aussi qu’il soit beau avec des illustrations qui nous régalent les yeux, qu’il soit plus grand pour y voir mieux, et qu’il dure longtemps pour le revoir souvent !  On pense souvent beaux-livres : beaux-arts, pourtant dans toutes les disciplines représentées à la librairie il y a des livres qui valent vraiment le détour ! Petite sélection.
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Les livres présentés ici sont également disponibles sur ; www.ombres-blanches.fr
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Humour & Cuisine : Des livres à offrir

Assez rares sont les ouvrages de cuisine un peu humoristiques. Pourtant il y aurait de quoi dire, de quoi dessiner….heureusement certains l’ont fait.

Voyons cela de plus près…

1/ The New Yorker – Bon appétit

Les illustrations du célèbre journal le « New Yorker » sont depuis 1925 une référence en matière de dessin humoristique. Dans cet ouvrage sont regroupés les dessins liés à la gastronomie. Un brin décalé, parfois absurde mais savoureux au possible…..Un régal à voir à défaut de à manger.

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L’Antarctique sous toutes ses formes / Noël 2016

En cette fin d’année 2016, plusieurs beaux-livres attirent notre attention sur la Nature encore préservée de  l’Antarctique . Parfois sous forme de récits mais plus principalement de photographies, tous ces artistes et scientifiques nous livrent un travail splendide qui mérite d’être montré.


Aventures australes

Passionnés d’écologie et d’ornithologie, cinq hommes vont nous laisser un témoignage poignant de leur virée sur le continent Antarctique durant toute une année.

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Nos conseils de Noël: Curiosités

Nos conseils de Noël: Curiosités

Voici une sélection de livres que nous sommes allés dénicher pour vous dans les rayons d’Ombres Blanches. Loin de la nouveauté, des prix, de l’actualité, de l’attendu, nous avons demandé aux libraires un livre qui vous surprendrait. Décalé, insolite, à la marge, en un mot un livre un peu curieux qui vous amènera là ou vous ne vous y attendiez pas. A offrir ou à se faire offrir. Pour se décaler. Faire plaisir avec un peu d’originalité.
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Marie N’Diaye, La Cheffe

Marie N’Diaye, La Cheffe, roman d’une cuisinière, Éditions Gallimard.

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Dans le dernier roman de Marie N’Diaye, un homme remonte le temps et raconte la vie de la Cheffe, une cuisinière. Cette voix qui raconte et qui tient très bien son récit, (comme si il était déjà façonné par la répétition), dévoile progressivement le portrait d’une femme mystérieuse, assez libre et courageuse, solitaire, généreuse, un peu farouche. Continuer la lecture

Didier Goupil / Traverser la Seine / Éditions Le Serpent à Plumes

Didier Goupil est un artiste de la dissimulation. Il est où on ne l’attend pas. Son souci pourrait être de lâcher son lecteur dans le trouble des illusions. Journal d’un caméléon, Les tiroirs des Visconti, ou même Femme du monde, autant de titres où l’on devine le goût de mettre en jeu l’artifice, de le dénoncer, celui de donner à voir derrière le monde des apparences.


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Ben Lerner, 10 : 04, Éditions de l’Olivier

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Ce roman, 10:04, ne serait qu’une fiction si l’auteur, Ben Lerner, ne ressemblait pas de très prés à son personnage. Ce livre met en scène un certain Ben, vivant à Brooklyn, qui a écrit un premier roman remarqué et qui s’inquiète de l’écriture du second. Précisons tout de suite que ce roman trouve son origine dans une nouvelle que notre personnage-narrateur a publié dans le New Yorker. De l’autofiction (l’auteur absorbé par son roman) à un roman purement fictif (à priori cette nouvelle est une fiction), Ben Lerner mène un jeu serré entre écriture du réel et illusion romanesque. Le narrateur nous raconte de multiples histoires mais derrière ces aventures se cache l’interrogation, et même l’angoisse, de l’écrivain contemporain d’appréhender le réel avec un regard neuf. En effet, la progression de ce roman se détourne et se fractionne en récits successifs, réels ou fictifs en faisant référence (surtout dans les 30 premières pages) au film Retour vers le futur (10:04 est l’heure à laquelle la foudre frappe l’horloge du tribunal qui permet à Marty de rentrer en 1985). Continuer la lecture

Luc Lang / Au commencement du septième jour / Stock

44-lac-doo%cc%82Je me souviens des livres du Nord par lesquels il avait débuté son œuvre romanesque. Sans doute Luc Lang, à la fin des années 80, ignorait-il les traces qu’il ferait suivre à ses lecteurs, plus de trente ans après. Dans un essai publié en 2011, Luc Lang précise ce qui le tient au travail de la littérature, et ce qu’il entend comme projet et comme conduite de l’entreprise romanesque. Il faudra y revenir. Ce qui paraît sûr, ce sont les deux conditions que Luc Lang tient comme majeures pour ses fictions : des personnages, des lieux, et qui fondent une œuvre littéraire.

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Continuer de Laurent Mauvignier

hodlerL’émission de Laure Adler avec Laurent Mauvignier du 29 Septembre dernier débuta avec une chanson de Neil Young. Cette ballade folk était très bien choisie pour introduire la conversation car il y a dans cette chanson comme dans les romans de Laurent Mauvignier de la tendresse et une proximité avec des personnages que l’on imaginent sur le départ où sur le retour et qui se battent contre les vacheries de la vie. Continuer est un roman qui explore des espaces, géographiques et intimes, et le lien qu’ils entretiennent avec les personnages me fait naturellement penser à la littérature américaine. Alors, avec la voix de Neil Young en prime, il m’est difficile de ne pas penser que Laurent Mauvignier est aussi, à sa façon, un écrivain américain.

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Eugène Savitzkaya, A la cyprine, Éditions de Minuit.

En même temps que de découvrir quelques uns des romans de cette rentrée littéraire, je vous propose de revenir à un livre paru à l’hiver 2015, un joli livre de poésie d’Eugène Savitzkaya, qui pourrait être un bon remède pour faire face à cette fin d’été. La poésie de Savitzkaya est concrète, au plus prés des choses et des êtres, elle ne sacrifie rien à la vie et à l’amour. Dans une interview que l’on peut écouter sur le réseau, Eugène Savitzkaya dit avoir intitulé son livre « A la cyprine » comme un « toast à la vie et à l’amour ».

@Marc Riboud

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