Les 48 heures de l’agriculture urbaine – Toulouse 18 et 19 mars 2017

Les 48 heures de l’agriculture urbaine – Toulouse 18 et 19 mars 2017

Allez ça y est les beaux jours arrivent!!!

Vous voulez profiter de ce doux soleil pour vous occuper des plantes sur le balcon que vous n’aviez même pas vu refleurir, mais ne savez pas vous y prendre. Et bien profitez de ce week-end du 18-19 mars pour aller pêcher des infos car la ville rose va accueillir « les 48 heures de l’agriculture urbaine « . Alors à vos gants, chapeaux (attention à l’insolation!), râteaux et toute la panoplie du bon jardinier…..

Et si vous êtes quand même perdus, voici un peu d’aide… parce qu’il parait que dans les livres, on trouve TOUT.

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Cabinet de curiosités 18

Cabinet de curiosités 18 (botaniques) : N’est pas fleur bleue qui veut!

Et oui le Cabinet de curiosités fait son grand retour!!!!!
On se retrouve sur les bancs du blog avec le Mimosa Pudica. Si douce, si verte…..mais qui veut la toucher va être déçu.

Source Photo ICI

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L’Antarctique sous toutes ses formes / Noël 2016

En cette fin d’année 2016, plusieurs beaux-livres attirent notre attention sur la Nature encore préservée de  l’Antarctique . Parfois sous forme de récits mais plus principalement de photographies, tous ces artistes et scientifiques nous livrent un travail splendide qui mérite d’être montré.


Aventures australes

Passionnés d’écologie et d’ornithologie, cinq hommes vont nous laisser un témoignage poignant de leur virée sur le continent Antarctique durant toute une année.

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Cabinet de curiosités 16 (géologiques) : le lac Balkhach – Kazakhstan

Direction l’Asie Centrale et plus précisément le Kazakhstan.

Une sorte de croissant bleu ciel se dessine à droite sur la carte ci-dessous : vous êtes en face du Lac Balkhach. Cette étendue d’eau est la plus grande du Kazakhstan et la deuxième d’Asie Centrale après la Mer Caspienne. Elle s’étend sur 614 km de longueur mais n’a une profondeur maximale que de 26m.

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Ce lac a une petite particularité. Il s’agit du seul lac au monde à avoir des « eaux différentes » . Un détroit le sépare en deux parties distinctes : la partie orientale en eau salée et la partie occidentale en eau douce.

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Lac Balkhach (image provenant d‘ici)

Kazakhstan – éditions petit futé9782746959439, 0-1433173

Jean-Baptiste Del Amo / Le Règne animal / Gallimard

Ce qui est en jeu dans le quatrième roman de Jean-Baptiste Del Amo pourrait être la violence du monde. Pour la mettre en jeu, le romancier a recours au milieu le plus approprié, la famille. Il choisit de créer une famille née de « presque rien », autre qu’un pur amour aux bords de l’inceste (une union entre cousins), et dont la descendance va assumer dans le silence et dans l’oubli cette origine brutale, aux confins de la sauvagerie. A ce banquet des passions sont conviés la tragédie antique, méditerranéenne, un panthéisme ravivé par la proximité de la nature et des animaux, la Bible et ses figures fondatrices, pères, mères, frères, Caïn et Abel, les Évangiles et leur « supplément » apocalyptique, la religion catholique et son cortège de règles, de fautes, de contrition.

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Céline Minard : Le grand jeu

Nous étions restés sur le souvenir de ce roman au titre rugueux, Faillir être flingué, publié en 2013 (et légitime Prix du Livre Inter en 2014), un souvenir fait de lumière, de poussière et de poudre, de personnages « improbables » de western, dans une ville impossible, une utopie de mineurs et de pionniers, propulsée dans une nature désertique hostile, portée à blanc par un soleil obsédant. Le dessin des traces, roues, pieds, sabots, faisait au récit une place inaugurale, abstraite, labyrinthique.

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LA FAMILLE

30486805-vieilles-lettres-et-photos-de-famille-anciennes-originaux-images-vintages-de-ca-1900Nabokov au début de Ada ou l’ardeur nous rappelle l’incipit du roman de Tolstoï Anna Karenine :

« Toutes les familles heureuses sont plus ou moins différentes, toutes les familles malheureuses se ressemblent plus ou moins. »

 

C’est donc avec la famille, les pères, les mères, les enfants, tout ce qui fait le terreau de ce que nous sommes en bien comme en mal que nous vous invitons à passer la fin de l’année.

Et puis la famille c’est aussi celle qu’on se choisit, celle qu’on décide d’avoir. En cela la grande communauté des écrivains peut en être une…


 
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Marin mon cœur
Eugène Savitzkaya, Minuit, 2010

Dans ce livre, tout se passe pour la première fois. Marin découvre le monde et le monde découvre Marin. Marin ou une partie de Marin peut se dissoudre dans l’eau et s’élever dans l’air. Marin est hypnotisé par un chat. Marin oblige la mer à s’aplatir. Marin mange du poisson et Marin mange de la terre. Le riz fait rire Marin. Marin ou une partie de Marin s’enfuit en carrousel. Qui est Marin et de quoi est-il fait ? À ces deux questions, il n’existe qu’une réponse. Mais l’auteur préfère donner sa langue au crapaud-buffle.

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LES AMÉRIQUES : LES GRANDS ESPACES

800x520-USA-EDCP-A-H-R« A propos du roman américain : il vise à l’universel. Comme le classicisme. Mais alors que le classicisme vise un universel éternel, la littérature contemporaine, du fait des circonstances (interpénétration des frontières) vise à un universel historique. Ce n’est pas l’homme de tous les temps, c’est l’homme de tous les espaces. »

Ces phrases d’Albert Camus (tirées de ses Carnets) datent de 1943 et semblent toujours aussi actuelles, tant il semble encore vrai que le roman américain est – pour une grande part – une affaire d’espace littéraire. Parmi les motifs récurrents du roman américain, il y a bien sûr le fameux mythe de la frontière, et puis l’immensité d’un territoire et d’une nature dominants par bien des égards.

La littérature qu’on appelle «des grands espaces » de Wallace Stegner à Jim Harrison est une littérature qui sait aussi se souvenir de ce sel de la terre qu’on été les indiens des plaines. Ils nous donnent à lire des œuvres empreintes de ce que Jack London nommait « the call of the wild » : l’appel sauvage.

 


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David Vann, Gallmeister, 2011

Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées.

C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Couronné par le prix Médicis étranger en 2010, Sukkwan Island est un livre inoubliable qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine.

Traduit de l’anglais par Laura Derajinski

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Annihilation de Jeff Vandermeer

Annihilation_by_jeff_vandermeerMalgré les nombreuses expéditions précédentes la Zone X n’a pas révélé tous ses secrets, loin s’en faut. Beaucoup y sont allés, peu en sont revenus, et les quelques « chanceux » n’avaient plus toute leur tête. Cette fois elles sont quatre, elles ont été préparées (voire conditionnées) par l’agence gouvernementale en charge, et, n’ayant plus d’identité elles se distinguent juste par leur profession. C’est le carnet de bord de la biologiste (accompagnée de la psychologue, de l’anthropologiste et de la géomètre) que Jeff Vandermeer, tête de proue avec China Mieville du mouvement New Weird, nous fait découvrir dans ce premier tome de la trilogie du Rempart sud.

«Je vous dirais le nom des trois autres, s’ils avaient de l’importance, mais seule la géomètre durera encore un jour ou deux. De toute manière, on nous a toujours vivement déconseillé de nous servir de noms : nous étions censées nous concentrer sur notre mission et « abandonner tout ce qui était personnel ». Les noms appartenaient à l’endroit d’où nous venions, pas aux personnes que nous étions durant notre séjour dans la Zone X.»

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Exposition « Calligraphies et Ensemblages » de François Leroy

Au Café Coté Cour du 23 avril au 10 mai 2016 : Exposition « Calligraphies et Ensemblages » de François Leroy.  Vernissage le vendredi 29 avril à 18h

« C’est le format que je perçois au premier regard, parce qu’il surprend. Un format inhabituel, de type pancarte : de longs rectangles, à l’horizontale ou à la verticale. Ce sont des planches de bois, plus ou moins brut. Le bois se débite en longueur, comme l’écriture. Le morceau de bois, la planche, n’est pas seulement une surface, c’est presque une chose. Par son épaisseur, et par son poids surtout, il a davantage de consistance qu’un tableau ordinaire. Il est plein, massif.

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