Ce cabinet de curiosités nous emmène cette fois-ci au Turkménistan : Pays d’Asie Centrale coincé entre l’Iran et l’Ouzbékistan.
Nous sommes plus précisément dans le désert de Karakoum.
Imaginez un désert, aucun arbre à l’horizon, une chaleur torride pendant la journée et lorsque la nuit tombe, vous apercevez ce que vous n’aviez pas remarqué : un brasier rougeoyant appelé par les autochtones « La porte de l’enfer ». Pourquoi? Parce que ce cratère brûle depuis maintenant 45 ans…
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« Ce cratère brûlant est né accidentellement en 1971. Des géologues russes pensaient que la région était riche en gaz naturel, et des forages d’essai furent entrepris. On trouva effectivement du gaz naturel, en quantité importante, et des projets furent élaborés en vue d’un exploitation à relativement grande échelle. Mais un jour, le sol s’ouvrit comme une large bouche souriante sous le puits de forage, sur plus de 60 mètres de long et 20 en profondeur. Des gaz malodorants affluaient du cratère. Tous les forages expérimentaux furent repoussés jusqu’à nouvel ordre, les scientifiques plièrent bagage et le camp fût démantelé. Pour atténuer un peu le préjudice causé aux populations locales, qui devaient se boucher le nez à plusieurs kilomètres à la ronde à cause de cette odeur pestilentielle de gaz, on décida d’enflammer le gaz. Les géologues pensaient que les flammes s’éteindraient d’elles-mêmes au bout de quelques jours. »
Extrait de « Sovietistan Un voyage en Asie centrale«
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Plusieurs décennies plus tard, le cratère brûle toujours….
Les autorités politiques en place ont décidé, il y a quelques années, de refermer la « Porte de l’Enfer », mais pour l’heure toujours aucune mesure n’a été prise…
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