Sous forme de petites chroniques géographiques, Julien Blanc-Gras nous montre le Monde, celui qu’il côtoie durant ses pérégrinations. Pour autant il ne s’agit pas ici d’accomplir quoi que ce soit. Les voyages en eux-mêmes n’ont souvent aucun but précis.
« Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux, ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit. »
Et être touriste c’est avoir l’œil de celui qui n’est jamais parti. Pour moi Julien Blanc-Gras a fait sienne la citation de Marcel Proust, « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » Il a beau avoir parcouru une multitude de pays, admiré des dizaines de paysages, rencontré des tas de personnes, il semble porter en lui ce regard vierge à chaque nouvelle destination. Continuer la lecture