Il y a dans les pages de Denise au Ventoux quelque chose comme les accents d’une schizophrénie. Cela procèderait de l’interrogation de l’animalité, qui est au cœur des pages de ce livre, mais plus encore de la part animale que l’auteur traque dans son narrateur, une part animale qui en serait la plus sensible, la plus attentive aux êtres et à la vie. De même qu’il existerait deux champs d’observation pour Paul, le narrateur, celui d’abord des humains et de leur cirque quotidien, celui ensuite qui obsède son regard, capturé par les signes d’intelligence de Denise, la chienne dont il hérite « provisoirement » et naturellement, de même le roman, qui fait le récit de cette liaison entre homme et chien(ne), est-il divisé en deux approches du genre romanesque.
Denise au Ventoux / Verdier
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