Le livre d’artiste avec Quentin Jouret

« Dire, lire et montrer » par Quentin Jouret

Pour la quatrième année consécutive Quentin Jouret, enseignant à l’isdaT (Beaux-Arts de Toulouse) et responsable des éditions autrechose propose un cycle de conférence autour des pratiques contemporaines du livre d’artiste. 

Le livre comme médium, loin de s’épuiser face aux développements de nouvelles technologies, ne cesse de s’inventer (et de se réinventer) au gré des époques et des contextes.  Cette année, les trois conférences porteront sur des publications récentes, prouvant une fois encore la dynamique du champ éditorial dans le domaine de l’art et de la poésie contemporaine. Le cycle de cette année portera plus spécifiquement sur les rapports texte/image au sein du livre d’artiste.

Samedi 17 février à 11 h

Ce cycle de conférence s’ouvrira par la présentation du dernier livre de Quentin Jouret, aucune image ne réduira la mer. Recueil de dessin et des photographies détournées, ce livre tente de redéfinir notre rapports aux images , et la manière dont elles pourraient se situer au cœur d’un nouveau projet politique. 

Samedi 10 mars à 11 h
Ce cycle se prolongera par la présentation du dernier livre de Dan Perjovschi « No graffitti on barbwire walls ». Un recueil de dessin engagé liant dessin, graffiti journalisme et art contemporain. 

Samedi 31 mars 11 h

Ce cycle se terminera par la venue exceptionnelle d’Emmanuel Ponsart, directeur du cipM (centre international de poésie de Marseille). Il viendra présenter les éditions réalisées au sein du centre, les enjeux liés à la publication dans la poésie contemporaine ainsi que les liens entre poésie et arts plastiques. Une exposition de ces ouvrages sera également organisée au sein d’Ombres Blanches.

Quentin Jouret est également commissaire de l’exposition « L’art de la discrétion » à voir jusqu’au 24 février à la Fondation Espace Écureuil pour l’art contemporain place du Capitole.

« Le véritable art est celui qui ne paraît pas être de l’art et on doit par-dessus tout s’efforcer de le cacher. »
Baldassare Castiglione, Le livre du courtisan, 1528

Peut-être que l’art véritable du discret ne consisterait pas tant à produire un objet qu’à inventer une manière de regarder le monde, faite de patience et de délicatesse. Ce « thème » (si c’en est un) ne se laissera pas enfermer. Il faudra le chasser, le lever, l’appréhender avec douceur, le parcourir plus que l’« exposer ». Nous ferons donc sonner le mot « discrétion » (comme une cloche que l’on frappe), pour mieux faire vibrer ce qui l’entoure. Nous baladerons notre « concept » à travers différentes pratiques, différentes époques, différentes disciplines pour faire apparaître, en creux, un certain art de vivre et de sentir.

Pour en savoir plus sur l’exposition de la Fondation Espace Ecureuil

Pour en savoir plus sur le Centre international de poésie de Marseille

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *