LA BELLE AVENTURE

« Il est une légende qui touche de très près au sens profond de la vie : c’est la légende d’un moine qui traversait un bois, y entendit un oiseau se mettre à chanter, l’écoutât le temps d’un trille ou deux et se retrouva à son retour comme un étranger aux portes de son couvent, car il était parti depuis cinquante ans et de tous ses compagnons un seul restait qui pouvait le reconnaître. »

 

De cette histoire, Stevenson y voit un enseignement sur le sens de la vie. On pourrait tout aussi bien y voir une métaphore du pouvoir de la littérature ou de l’art en général. Elle nous fait percevoir l’infini des mondes, précisément parce qu’elle place l’imagination au pouvoir.

Le roman d’aventure est une des portes ouvrant la voie vers ces mondes inconnus.


L’usage du monde
Nicolas Bouvier, La Découverte, 2014

À l’été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit et d’histoire médiévale puis de droit, à bord se sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus long en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l’Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l’Iran, Kaboul puis la frontière avec l’Inde. Il est accompagné de son ami, Thierry Vernet, qui documentera l’expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers l’Anatolie, l’Iran puis l’Afghanistan donneront naissance à l’un des grands chefs-d’œuvre de la littérature dite «de voyage», L’Usage du monde, republié ici.

Publié pour la première fois en 1963 à compte d’auteur, il édité par René Julliard en 1964, puis à la Découverte en 1985.

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La prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France

Blaise Cendrars, Gallimard, 2014

La prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France est un poème que Blaise Cendrars écrivit en 1913. Sa première édition fût illustrée par Sonia Delaunay.

À la même époque Cendrars écrit plusieurs textes et poèmes sur le thème du voyage, comme une récolte suite à ces années de voyage entre la Russie, la France et les États-Unis.

La prose du Transsibérien évoque le voyage d’un jeune garçon de 16 ans à bord du transsibérien de Moscou à Kharbine. A ses côtés Jeanne…dont il est épris.

Ce poème fait partie du recueil « Du monde entier au cœur du monde – Poésies complètes » dont la première édition parut chez Denoël en 1947.

Paul Morand préfaça l’édition en 1967.

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Le cœur des ténèbres

Joseph Conrad, Le livre de poche, 2012

Charlie Marlow, un jeune officier de marine britannique remonte le fleuve du Congo avec pour objectif de rétablir le lien avec le directeur du comptoir belge, Kurtz. Cette lente et progressive plongée au cœur de l’Afrique noire dépouille le héros de sa civilisation et lui permet de comprendre l’obscure personnalité de Kurtz. Joseph Conrad s’est inspiré de sa  propre vie pour conter ce voyage au cœur des ténèbres, vers l’inconnu et l’improbable.

Cette histoire fut adaptée au cinéma en 1979 par Francis Ford Coppola, sous le nom d’Apocalypse now.

Traduit de l’anglais par Catherine Pappo-Musard

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Peste et choléra

Patrick Deville, Points, 2013

« Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené la vie la plus mouvementée. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise. Pour raconter cette formidable aventure scientifique et humaine, Patrick Deville a suivi les traces de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et documents déposés aux archives des Instituts Pasteur » – Le Seuil

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La piste mongole
Christian Garcin, Points, 2014

L’édition originale de La piste mongole revient aux éditions Verdier en 2009.

Christian Garcin emporte le lecteur sur les chemins de Mongolie d’Eugenio Tramonti, le personnage du Vol du pigeon voyageur et de La jubilation des hasards. Mais pour le retrouver la route ne sera pas de tout repos et il faudra compter avec des personnages haut en couleur, humains comme animaux.

Le voyage aux côtés de Christian Garcin revêt bien des surprises ; il faut laisser son esprit ouvert, même aux chamanes les plus étranges.

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Construire un feu 
Jack London, Libretto, 2007

«La nouvelle de Jack London, Construire un feu, est une courte nouvelle d’une quarantaine de page qui forme une parabole inoubliable de la destinée humaine. Elle met en scène un voyageur du grand nord, en une journée d’un froid extrême, dans le Yukon. Dans ce paysage de neige et de glace, il doit rejoindre le campement où l’attendent ses amis. La tache serait réalisable sauf l’accident qui fera
que sa survie dépendra de la possibilité de construire un feu. Un livre authentique.» – Thomas, libraire au rayon Littérature

Traduit de l’américain par Christine Le Boeuf

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Moby Dick

Herman Melville, Flammarion, 2012

Moby Dick (1851), le chef-d’oeuvre de Melville, est l’histoire d’une obsession : depuis qu’un féroce cachalot a emporté la jambe du capitaine Achab, celui-ci le poursuit sans relâche de sa haine. Ismaël, matelot embarqué à bord du baleinier le Péquod, se trouve pris peu à peu dans le tourbillon de cette folle vengeance : c’est par sa voix que se fera entendre l’affrontement final de l’homme et du grand Léviathan blanc.

Traduction de Henriette Guex-Rolle.

 
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Voyage avec un âne dans les Cévennes

Robert Louis Stevenson, Flammarion, 2013

Ce roman est le compte rendu à la fois nostalgique et espiègle de la randonnée qu’effectua Stevenson avec une ânesse obstinée dans les Cévennes en 1878. Tandis que l’animal réinvente, à mesure de sa fantaisie, le chemin du voyage, son maître se prend peu à peu aux joies de l’errance. Éloge de la lenteur et du goût pour l’inutile, Voyage avec un âne dans les Cévennes nous invite « à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée » (Henry James).

Traduction de Léon Bocquet et présentation de Gilles Lapouge.

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