C’est une évidence, mais c’est si agréable de la vérifier : LE nouveau livre de Timothée de Fombelle est toujours très attendu et, s’il comble bien sûr cette attente, il nous emmène aussi à chaque fois plus loin : c’est là quasiment une marque de fabrique. Le livre de Perle, qui vient de paraître, est l’un des plus beaux, et sans doute des plus difficiles à raconter, que cet automne nous ait donnés.
Timothée de Fombelle y crée un personnage de conte (très romantique) banni de son monde et qui percute la vie terrestre pour épouser le destin d’un homme. Cela commence en 1936, précisément à l’époque où nous avions quitté Vango …
C’est une vaste fresque, comme chaque roman de T. de F. , mais aussi un roman de l’intime , où nos croyances sur l’amour, la vie, la fidélité et le temps de l’histoire viennent rencontrer le sens de l’imaginaire et l’écriture si particulière de l’auteur. Les contes, la poésie sont au rendez-vous, mais loin de la forme de citations : ils sont là comme le tissu même de nos existences, de nos rêves, de nos espoirs.
« Les lecteurs qui me suivent vont peut-être découvrir autre chose et réfléchir à ce qu’est l’écriture. » dit-il lui même dans une interview réalisée sur le blog de l’Express (http://blogs.lexpress.fr/allonz-enfants/tag/timothee-de-fombelle-le-livre-de-perle-contes-aventure-fee-litterature-ado/)
Une construction impeccable pour un livre très fort, mêlant une impossible histoire d’amour, une quête éperdue de vérité, et la douce folie de la résistance .