Du 8 septembre au 17 octobre

Exposition Didier CROS

Peintures. Dessins. Monotypes. Encres.

À l’Atelier – Espace d’exposition Ombres Blanches – 3 rue Mirepoix, Toulouse. Ouvert du mardi au samedi de 14 h à 19 h.

Et dans librairie Langues Étrangères, 3 rue Mirepoix (en dehors des rencontres et débats). Des œuvres de Didier Cros seront également installées dans la librairie principale, 50 rue Gambetta.

Vernissage mardi 8 septembre à 18 h

 
« Peindre l’arbre revient pour moi à « égarer l’œil » dans le fouillis des frondaisons afin d’en ramener des forces agissantes – des rythmes, des lumières – un peu comme l’on avance en pays inconnu afin d’en percer le secret. Une lecture peu à peu devient possible, alors le paysage se crée. »
Didier Cros

« On ne peint pas seulement pour inscrire, ajouter, mais peut-être aussi pour effacer. Pour ne plus voir ce qui ne nous regarde plus. Un nu n’a pas de nom. Il a tous les noms et tous les visages. Un nu est abstrait. Il ne figure personne, il ne fait plus signe. C’est la présence manquante, indéfiniment enclose dans son séjour pourpre. Son désert. Le nu bénéficie d’un non-lieu d’où il apprivoise tendrement notre mort, notre nudité à venir. » […]

« Quand la vie s’est défaite, il ne reste qu’à la peindre. Pour en faire une réponse étoilée à l’énigme inépuisable. Didier Cros peint à cœur ouvert. Une pudeur suprême, venue de l’enfance, un état d’innocence mandent le geste et l’assiègent. Jusqu’à le faire rougir. »
De l’impossibilité de mourir, Fabrice Féraut, (éditions Le Loup dans la Véranda)

Didier
Tes arbres sont délivrés d’être des arbres.
Ils deviennent fumée, encre, brume, extension
de l’infini qui étend ses bras en bâillant. Ta vie
est belle de se passer à dessiner la vie.

Extrait d’une lettre de Christian Bobin à Didier Cros.