15 – Ovide, Les métamorphoses

Avant tout, il y avait le chaos, avec de l’énergie et des éléments en puissance, sous la force desquels les dieux et les hommes s’accordèrent. Le calme résistait aux histoires d’amour, d’infidélités, de vengeance et aux faits d’arme. C’était un grand poème qui occupait nos journées et préoccupait nos soirées. La répétition y était rassurante. Tout finissait par passer et tout pouvait recommencer. Mais ce cycle trouvera-t-il à se briser en quelque point de rupture ? Loin des prophéties et des adeptes du survivalisme, il est encore confortable de raccorder les évènements du dehors à une nouvelle colère des dieux. Tout reste poétique alors, encore.

Ovide, Les métamorphoses, Folio.

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