« Le sentier de la gloire » de Jeffrey Archer

Roman absolument passionnant inspiré de la vie du célèbre alpiniste Georges Leigh Mallory dont le rêve était de gravir l’Everest.

Le 8 juin 1924, à quelques mètres du Mont Everest, Georges Leigh Mallory et son compagnon de cordée Andrew Irvine, sont aperçus vivants pour la dernière fois. Soixante-quinze ans plus tard, le 01 mai 1999, une expédition américaine découvre sur la face Nord le corps exceptionnellement conservé de Mallory. Cette découverte soulève alors beaucoup de questions sans réponses. Ont-ils trouvé la mort en allant au sommet ou bien sur le chemin du retour? Mallory a-t-il pu réaliser son rêve d’être le premier à fouler la neige glacée de ce sommet ?
Les sommets de l’Himalaya sont considérés comme sacrés par les populations locales par conséquent aucune tentative sur l’Everest ne fût réalisée avant l’arrivée des Occidentaux dans les années 1920. Surplombant la frontière entre le Népal et le Tibet, deux pays interdits à ce moment-là aux étrangers, la plus haute montagne du monde n’en suscitait pas moins la curiosité des alpinistes occidentaux.
C’est avec un immense talent de conteur que Jeffrey Archer nous décrit ce personnage aussi impétueux qu’attachant. Fils de pasteur, né en 1886 dans le Cheshire, dandy dans l’âme, Georges Leigh Mallory est avant tout un idéaliste. Excellent alpiniste et doté d’une personnalité charismatique, vif et parfois distrait, beaucoup le voient comme un aventurier. Mais pour Mallory, adepte du fair-play comme tout anglais qui se respecte, la manière dont on gravit la Montagne est aussi important que l’ascension elle-même.

Nous plongeant dans l’Angleterre des années 1900, Jeffrey Archer retrace de manière romancée la vie de cet homme jusqu’à l’expédition de 1924. Enseignant de profession, Mallory fait ses premières armes dans les Alpes puis dans les montagnes anglaises. Il tente une première fois l’ascencion de « Chomolungma », nom que les Tibétains donnent à l’Everest signifiant « la déesse mère de la terre », en 1922 mais la perte d’une grande partie de son équipe de sherpas, lors d’une avalanche, le perturbe beaucoup. Il participera pourtant, deux ans plus tard, à la deuxième expédition.
Jeffrey Archer nous tient en haleine tout le long du roman, et on prend un plaisir fou à le lire même si l’on connait la fin tragique. Il réussit le pari de lier le documentaire à la fiction en écrivant un roman d’aventures palpitant.
   Le sentier de la gloire – Jeffrey Archer – LGF – 8 €
 
 
 
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *