30 ans des Éditions de l’Olivier – Domaine Anglais

 
Dès les premières années, la littérature anglaise au catalogue de l’Olivier est marquée du sceau de l’originalité et de la différence au travers de romanciers singuliers et inclassables.

Cette proposition bibliographique a été réalisée par les libraires du rayon littérature de la librairie Ombres Blanches, à l’occasion des 30 ans des éditions de l’Olivier. 


 

Écrits fantômes, David Mitchell.


C’est un premier roman intrigant et virtuose dont il est bien difficile de parler sans en dévoiler la mécanique subtile. Embarqué dans une suite d’histoires très différentes en genre et en thème, on a le coin de l’œil agacé par un petit je-ne-sais-quoi qui vibre, qui vous fait signe. Et puis dans l’une de ces histoires, quelque chose germe, enfle et continuera d’enfler jusqu’à une fin qui vous laisse épaté, un peu abasourdi, à mille lieues de ce que vous pensiez être votre destination quand vous avez commencé ce drôle de tour du monde.

 
 
De A à X, de John Berger.


Toute sa vie John Berger est resté un artiste engagé. Né à Londres en 1926, il s’installe en 1973 dans un village de Haute-Savoie. Il s’éteint en 2017 en laissant une œuvre riche et protéiforme : il fut romancier, scénariste, mais aussi peintre et critique d’art.
De A à X est un roman déroutant et très touchant, composé d’échanges de lettres entre Aida et son amant Xavier emprisonné pour le restant de ses jours pour terrorisme. Si l’amour n’est pas le sujet du livre, il est toutefois présent à toutes les pages, et derrière ces mots échangés le roman est un regard lucide et sans concession sur notre monde. Comme souvent chez lui, c’est un roman de combat qu’a écrit John Berger.
 
 

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Jeanette Winterson.


Née en 1959, Jeanette Winterson a connu le succès dès la parution de son premier roman Les oranges ne sont pas les seuls fruits. Couronnée de prix, elle devient une figure du mouvement féministe. De romans baroques en essais sur l’identité sexuelle, elle a imposé sa voix singulière dans la littérature britannique. Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? est le récit autobiographique de sa quête, et à travers elle, celle des femmes engagées dans la bataille pour leur liberté. Mères, amantes, amies, écrivaines, modèles, adorées ou honnies, Winterson leur rend hommage dans ces mémoires d’une jeune fille issue du prolétariat de Manchester.
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *