Angles de vue

Du 29 novembre au 5 janvier au Café des Langues
Angles de vue
Henri Prade – Vincent Gaillaud
Une installation à partir d’objets brisés recomposés et des photos de ces assemblages
« Dévernissage » samedi 5 janvier à 18 h 

Au commencement, des objets du quotidien, fruits de l’industrie humaine : un verre, une tasse, un bol, un flacon, un ramequin, auxquels on ne prête guère attention, humbles témoins de nos soifs ou de nos faims.

Précaires, un jour ils tombent et se cassent. Quelquefois, les morceaux rassemblés suggèrent de nouveaux rapports entre eux, que figera le collage, et révèlent de nouvelles lignes que quelquefois la couleur rehaussera.

Les objets apparaissent alors sous un nouveau jour. Les voilà devenus sujets de nature morte, à la fois pures vanités et trophées mystérieux. Les fractures, les déplacements, les vides réinventent leur forme.

Longtemps, le regard peut revenir s’attarder sur ces objets dénaturés, les explorant sous différents angles, prenant acte qu’ils s’imposent à nous par leur présence.

La photographie fixe ces regards, les cadrant, les formatant. L’exposition installe ces objets décalés, leurs photos, et quelques épigraphes dans un grand vaisselier du fragile, du dérisoire, où demeurent quelques vides, et où certains reconnaîtront peut-être des échos lointains de Morandi, Kosuth, ou même Judd. Au-delà de sa nature particulière, cette installation illustre l’esthétique primitive et minimaliste qui traverse les recherches plastiques de ses auteurs.

1 réflexion sur « Angles de vue »

  1. Un salut de respect et d’amitié à Christian Thorel pour son coup de gueule contre la présence d’Amazone au Salon du Livre.
    De la part d’un ancien du Seuil, responsable entre autres du théâtre et des collections étrangères, et aujourd’hui des éditions de Carrefour Ventadour
    Luc de Goustine

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