MICHEL MACRÉAU (1935-1995)

L’exposition d’hommage aux artistes de la Galerie L’Œil de Bœuf se tiendra jusqu’au 11 septembre dans la galerie l’Atelier et la librairie Ombres Blanches.

Horaires de l’Atelier : ouverture du mardi au vendredi entre 14h et 19h ; ouverture le samedi de 10h à 19h.
À noter : FERMETURE EXCEPTIONNELLE ENTRE DU 9 AU 16 AOÛT.


Après une enfance et une adolescence instables, Michel Macréau décide de se consacrer à la peinture dès la fin des années 1950. Animé d’une sorte de rage de peindre, il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière, suit des cours chez un fresquiste, puis étudie la céramique à Vallauris. C’est en 1960 que Cérès Franco fait sa connaissance.
En 1962, le galeriste Raymond Cordier organise sa première exposition à Paris. Jugé trop anti-conventionnel, Macréau ne rencontre pas son public. Le doute et la dépression s’installent. Avec les débuts de la Figuration libre au début des années 1980, sa carrière connaîtra alors une embellie.

Artiste inclassable, Michel Macréau annonce avec vingt ans d’avance des artistes comme Basquiat ou Combas. D’une grande spontanéité, son œuvre se rapproche du graffiti urbain. Dans ses peintures et ses dessins, personnages, graphisme et écriture se trouvent sur le même plan. Il a exploré un grand nombre de supports comme le carton, les sacs de jute, les draps, le bois, en pressant directement le tube sur la surface. Il puise son vocabulaire graphique chez les enfants, les marginaux et les malades mentaux. Avec une langue d’affichiste, il évoque ses angoisses, ses traumatismes et ses nostalgies. La collection Cérès Franco compte aujourd’hui une vingtaine d’oeuvres de Michel Macréau.

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