« L’Espagne, les hommes, l’histoire »
Exposition de Joan JORDÀ, proposée par la Galerie Jean-Paul BARRÈS
À découvrir à l’Atelier d’Ombres Blanches – 3, rue Mirepoix, Toulouse – jusqu’au 8 janvier 2020.
Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 19 h. Entrée libre
Peintures et lithographies en vente
Joan JORDÀ est né en Catalogne, en 1929. En janvier 1939, après 2 ans et demi d’une guerre fratricide, et la prise de Barcelone par les Franquistes, les républicains prennent la route de l’exode et traversent les Pyrénées. Près de 500 000 femmes, enfants, vieillards, et soldats se retrouvent en quelques semaines sur les routes de l’exil.
Joan Jordà a neuf ans quand il traverse les Pyrénées avec sa mère. Plus que cet événement dramatique, c’est l’horreur de la guerre, l’inhumanité et la liberté qui marqueront sa vie, et qu’il va exprimer à travers sa peinture jour après jour.
Arrivé en région toulousaine en 1945, Joan Jordà est alors un jeune peintre autodidacte. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Toulouse en 1954, et y complète sa formation, notamment auprès du peintre Espinasse et du graveur Louvrier.
En 1979, il fonde avec d’autres artistes le groupe CAPT (Coordination des Artistes Plasticiens de Toulouse) dont l’objectif est de faire découvrir l’art contemporain au grand public.
Lors des décennies 1980 et 1990, la peinture de Joan Jordà se fait plus « engagée » : y sont dénoncés les pouvoirs totalitaires, et plus généralement les formes de violence, avec des œuvres réunies dans des expositions comme Bombardement (1980), Ménines (1987), Majas, Masques et Visages (1991) ou encore Personnages cloués, Corridas, Égorgeurs (1998).
Au début des années 2000, Joan Jordà renoue avec l’Espagne avec l’exposition Catalunya, tan lluny i tan a prop, présentée au Musée Pia Almunia de Barcelone, et dans sa ville natale, à Sant Feliu de Guíxols.
J’ai eu cette chance de rencontrer de grands hommes dont Joan fait partie à Pieusse.
Je le remercie pour son temoignage pictural.
Grandiose!! Pour moi.