La librairie est un lieu qui vit de rencontres toute l’année. Mais le Marathon des mots devient marathon au sens premier pendant quelques jours pour le lieu, les libraires, les invités et les lecteurs.En voici quelques traces photographiques (l’auteur ne revendiquant aucun talent dans ce domaine). Le vendredi nous accueillions les éditions Gallimard pour une journée entière de débats avec les éditeurs et auteurs maison. 

11h : Christian Thorel questionne Antoine Gallimard, qui échange avec Alban Cerisier, qui conte au public l’histoire de la NRF. Un moment de littérature où flotte un sentiment légèrement irréel à l’écoute de tous ces grands noms (Sartre, Proust, Paulhan, Duras, Yourcenar…) et des souvenirs du petit Antoine avec son grand-père Gaston.

15h : Annie Le Brun, très concentrée, transmet sa passion de l’écriture à un public très attentif.

16h30 : Jean-François Louette explique son travail d’édition des Ecrits autobiographiques de Sartre dans la Pléiade.

18h : Jean Mattern doit répondre aux questions croisées de deux libraires (rien que pour lui), Nicolas Vivès et Christian Thorel.

19h30 : Deux compagnons, rodés à l’exercice, viennent combler un public très présent : Daniel Pennac et Tonino Benacquista. (La photographe amateur, sans carte de presse !, a dû lever haut les bras pour dépasser ce public enchanté).

Tout ce beau monde a parcouru les allées de la librairie d’heure en heure ; et pendant ce temps les libraires sont restés à leur poste.

Joël, étonné ! « Ah, c’est ça un marathon. »

Nicolas, blagueur : « Euh, celui-là je ne sais plus où le ranger ! »

Aliénor, souriante : « Ouf tous les auteurs ont leurs livres ! »

Mais surtout rendons hommage à notre chargée de communication, la merveilleuse Hélène. Celle pour qui le marathon n’est pas un vain mot, et qui parfois pour respirer un peu, fait trois pas en arrière (sous-titré, La solitude de l’attachée de presse)…

…ou prend un peu de lecture, elle-aussi.

Enfin merci au public, venu nombreux.