Elzbieta, toujours !

Je voudrais saluer ici la réédition (la 3e je crois) d’un livre de référence pour «les adultes qui savent encore pénétrer les contrées où les chats abandonnent des sourires en croisant de lune dans les feuillages» je veux parler de L‘Enfance de l’Art, publié depuis 1997 par les Éditions du Rouergue . Dans ce livre à l’iconographie riche et variée, et rempli de la poésie de Elzbieta, l’auteur montre que l’artiste et l’enfant partagent le même monde, et que le premier se nourrit de l’autre pour métamorphoser sans cesse son travail . Un très beau livre, riche et dense, et qui donne à penser et s’émouvoir .
Je signale aussi la parution chez le même éditeur  d’une réflexion d’Elzbieta sur le conte et la manière dont il construit l’enfance et, encore une fois, l’artiste qui a gardé son enfance au cœur, Le Langage des contes :
«Je fraye avec les contes depuis mon enfance , mais ce n’est que tardivement que j’ai entrepris de m’étonner de l’étrangeté de leur double langage (….) Il me semblait que beaucoup parvenaient à formuler une chose qui n’avait rien à voir avec leur sujet apparent, et que ce sujet, nous ne le comprenons jamais tout à fait, qu’il reste dans notre pensée comme un inusable caillou dans la bouche.»
Deux livres indispensables à quiconque s’intéresse à la littérature pour la jeunesse … et se souvient du goût des cailloux  ???
 

 
 
 
 
 
 
 
 

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