Exposition des éditions Frémok

Exposition des éditions Frémok avec les planches de Vincent Fortemps, Thisou et Zoé Jusseret du 20 septembre au 17 octobre au Café Côté Cour.

img_1448Vernissage le vendredi 7 octobre à 18h au café. Séance de dédicaces le samedi 8 octobre à 16h au rayon BD

Le Frémok est né en juin 2002 de la fusion de deux maisons d’édition de bande dessinée, Fréon(be) et Amok(fr). À l’avant-garde de la Bande Dessinée, le Frémok est un OVNI dans le champ des littératures graphiques, une plateforme permettant aux auteurs et aux volontaires de mener les expérimentations les plus extrêmes, décloisonnant les genres, mêlant poésie et politique, regard sur le monde et plasticité narrative.

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La collection Flore : Flore circule légère et cueille ses pages à l’envie et à l’ancienne. Huit ans après son éclosion, vingt temps après ses premiers feux, elle fête ses 20 titres. Plus que jamais, c’est une collection vivante qui n’hésite pas à l’occasion à se défaire de sa pagination ou de son prix pour s’aventurer plus loin !

Vincent Fortemps est né en 1967 et a vécu toute son enfance dans un village du Brabant wallon. À 19 ans, il entame des études d’illustration à l’Institut St-Luc de Bruxelles où il rencontre Thierry Van Hasselt, Denis et Olivier Deprez. Ensemble, ils forment le collectif Frigoproduction, ancêtre belge du Frémok. En 1997, il publie Cimes aux éditions Fréon puis La Digue en 2001 chez Amok. Repéré par le metteur en scène chorégraphe François Verret, il participe à un documentaire pour Arte. S’enchaîne ensuite une collaboration sur deux spectacles, Chantier Musil et Contrecoups. À l’occasion du premier, il crée, avec ses complices de « La Cinémécanique », un dispositif pour réaliser et projeter ses dessins. Il le développe depuis en diverses formations de musiciens ou de danseurs. Vincent Fortemps vit à F. où il a achevé Par les sillons, une œuvre qui le hante depuis les premières heures de la revue Frigobox. Le titre dit l’attachement à la terre, matrice et matière, comme les œuvres précédentes avaient montré le goût de la mer et du ciel.

Thisou Dartois nous vient de Belgique, et plus précisément de Namur. Ses explorations l’ont conduite de Strasbourg à Tanger, où elle a appris l’arabesque, la volute et le motif. Notre Père est d’ailleurs emprunt de l’art de la broderie. Auteur jeunesse, elle a plusieurs albums à son actif aux éditions du Rouergue, designer textile, elle enseigne aujourd’hui l’illustration à Saint-Luc à Bruxelles.

Zoé Jusseret a vu le jour en Lorraine belge en 1987. Elle dessine depuis son plus jeune âge. Après des cours à l’académie des Beaux-Arts de Marche-en-Famenne et à la fin de ses humanités, équivalent du bac, elle s’inscrit, un peu par hasard, à l’institut Saint-Luc à Bruxelles. Elle y découvre le monotype, technique qu’elle affectionne particulièrement. Son univers est à la fois sombre et délicat. Si ses histoires teintées d’angoisse échappent à la réalité stricte, elles évoquent assurément la difficulté à être au monde… Les premières traces visibles de son travail sont à découvrir sur le site Grandpapier.org ou dans des collectifs de micro-édition tels que Tomoko. Qui mange des couteaux est son premier livre.

 Retrouvez les livres des auteurs sur le site internet d’Ombres Blanches;

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